jeudi 25 octobre 2007

Histoire de chocolat

Ce mois passé, nous avons eu droit à la visite de Harro Boekhold, consultant en tourisme FRESH (très sympa) des Pays-Bas venu à CONACADO pour une période d’un peu plus de deux semaines afin d’analyser la possibilité d'établir un programme d’écotourisme au sein de l’organisation. J’ai eu l’opportunité de l’assister tout au long de son séjour et je continue les démarches du projet depuis son départ. Ainsi, mes activités quotidiennes au siège social de CONACADO qui consistent normalement à travailler sur la traduction, la mise en page, le design graphique et la mise à jour du site web ainsi que sur le bulletin d’information furent bouleversées. J’ai pu passer la majorité de mon temps sur la route à visiter les différentes régions et à analyser les meilleurs « bloques » (départements régionaux) pour évaluer leur potentiel touristique. De plus, Simon nous a accompagné quelques jours afin de donner son impression et ses critiques. Le projet s’intitule « Chocolate Tour » et vise à démontrer aux touristes la route du cacao; de l’arbre à la barre de chocolat.

Le tour débute par la visite d’une plantation afin de survoler les thèmes de la culture ainsi que la récolte du cacao.

Voici une petite pousse de cabosse (esp. mazorca). Seules les meilleures fleurs atteignent cette étape de croissance.
Ici, un jeune agriculteur nous démontre comment se coupe le fruit de l'arbre avec une perche munie d'une lame a son extrémité. Il faut de la force mais également faut il procéder avec prudence pour ne pas endommager les rameaux poreux qui constitueront les pousses futures.
Simon déguste allègrement le fruit d'une mazorca qu'il vient tout juste de récolter et d'ouvrir de ses propres mains. Le fruit frais ressemble à un ballon de football d'environ 30cm de long. À l'intérieur se trouve une trentaine de fèves enrobées d'une pulpe dont le goût n'a rien avoir avec celui du chocolat mais s'apparente plutôt à la mangue. C'est délicieux!

Ensuite on se dirige vers le centre de fermentation et de séchage pour connaître les étapes post récolte.


Les fèves triées sont ensuite placées dans des caisses de bois disposées en escalier. Ici commence le processus de fermentation. Les fèves passeront une étape (liquéfaction de la pulpe, alcoolisation de la pulpe et formation d'acide acétique) dans chaque bac pour ensuite êtres remuées et déversées dans le niveau inférieur. Le tout prends environ 6 jours.


Ensuite les fèves sont mises à sècher au soleil.

Hommes qui chargent des sacs dans un camion
On visite ensuite un groupe de femmes locales afin d’apprendre comment se préparent les produits du cacao. Mmmmm, du chocolat pûr! Ici on le surnomme viagra local.





Le tout dure une demi-journée mais requiert beaucoup d’organisation et de formation pour les acteurs impliqués. C’est un projet de longue durée mais il est maintenant démarré, un bon début pour les gens d’ici.



Pour quelqun habitué à l’efficacité et au niveau de productivité du rythme de travail canadien, il est parfois dificile de prendre le recul nécessaire pour s’adapter aux grandes différences culturelles. J’ai le désir de faire avancer mes nombreux projets mais ceux-ci dépendent souvent des autres. Ainsi, il est difficile d’avoir de grandes attentes puisque les Dominicains adoptent souvent une approche passive. On entends souvent dire «Si Dios quiere». On peut attendre bien longtemps avant que Dieu envoi un formulaire d’application de permis touristique.

Bref, je perfectionne «l’art de la patience» et de la méditation. Je persévère et fait de mon mieux en espérant faire une petite différence ici chez CONACADO.

Soumis par Maryeve at 12 h 38

mercredi 3 octobre 2007

Bayahibe





Un charmant village de pêcheurs situé dans une baie calme sur la côte sud-est de l’île, entouré du Parque Nacional del Este, Bayahibe possède les atouts d’un endroit délassant avec ses bancs de poissons, ses coraux, son eau turquoise, son sable blanc, ses petites maisons de bois et le merengue qui rythme les journées.






Contrairement aux autres villes de la côte, Bayahibe est moins « colonisée » par les grands hôtels resort alors nous en profitons pour découvrir l’hospitalité des petits restaurants de fruits de mer en regardant le coucher du soleil à l’horizon.




Nos mésaventures avec l’hôtel à cet endroit n’étaient que partie du jeux puisqu’il en est toujours le cas ici. Aucune fin de semaine ne peut se terminer sans drame mais nous devons en rire et les ajouter à notre grande liste d’anecdotes. Nous apprenons constamment de nouveaux trucs et astuces lors de nos « expéditions » à l’extérieur de la ville (ainsi qu’à l’intérieur) et assurons d’éviter de faire les mêmes « erreurs ».

Tout est bien qui fini bien!








Soumis par Maryeve at 10 h 44